dimanche 23 septembre 2012

AU REVOIR !







Lorsque vous ouvrez ce blog, vous débarquez sur la dernière page. C'est comme ça, et ça n’est pas pratique. Evidemment, il  vaut mieux suivre d'emblée un fil chronologique. Alors, remontez le temps, utilisez la table des matières sur la colonne de droite, et ouvrez jour après jour, tout simplement, en commençant par août. Le nombre figure le jour du mois.
Sinon, la fenêtre en haut à gauche permet de cibler un thème à votre choix.






Mais, dommage ! Pour le "journal", maintenant c'est fini. Bon, ça va, il n'y manque pas un jour.
En tous cas j'ai fait tout mon possible pour témoigner des richesses humaines et naturelles de ce pays, et vous donner envie de vous y plonger avec la petite dose d'insouciance, qui, je l’affirme « n’a rien d'une inconscience ». Merci de nous avoir accompagnés ! 




 


Je vous quitte, cela va de soi, près de notre feu de camp qui clôturait en beauté chaque journée.
Et l'an prochain, si Dieu le veut, un pays voisin...

 


PS : N’avez-vous pas l’impression d’avoir déjà lu ce chapitre ?
Oui, en IRAN, il y a trois ans déjà :  http://www.lestroncsclairs.blogspot.com/
Et au TADJIKISTAN il y a deux ans : http://pamirapied.blogspot.com/

Vous pouvez aussi m'accompagner sur ma galerie : http://pierre.hurteaux.free.fr

...plus tard, en 2014, l'ARMÉNIE : http://armenieapied.blogspot.fr/
et en 2016, l'ALBANIE : http://albanieapied.blogspot.fr/
puis en 2017, Chez Quentin en COLOMBIE : https://kachikine.blogspot.fr/
ou en 2018, le TIBET : https://royaumedukham.blogspot.com/







samedi 22 septembre 2012

22 : SEPTIÈME ALLÉE

À  DROITE OU À GAUCHE ?

Le bazar Dordoy, à sept kilomètres du centre-ville, est gigantesque au point d'occuper 35.000 personnes ! Il est constitué de milliers de containers ferroviaires empilés sur deux niveaux et répartis en 18 longues allées de différentes couleurs, permettant en principe de s'y repérer. Le container inférieur abrite la boutique, et le supérieur sert au stock. Une gare dessert ce poumon économique.
Nous nous y sommes perdus, tournant en rond sans trouver d'issue, comme tous les étrangers qui ignorent la signification des couleurs, et ne savent même pas dire "sortie", ni "droite", ni "gauche", ni compter au delà de cinq.



Dans l'allée jaune, le marchand ambulant qui presse en moulinant les grenades pour vous en vendre le jus, participe à l'embouteillage dans la profusion des marchandises. Sur la photo, vous ne voyez plus grand chose de la structure de l'allée.



Voici une des rares allées presque vides qui vous permet de mesurer sa longueur, d'admirer sa couleur bleue uniforme, de constater l'empilement des containers.
Dans ce quartier moins animé, nous sommes suivis par deux gars qui nous ont demandé notre nationalité. Cinquante mètres et deux intersections plus loin, ils sont devenus "policiers", présentent leurs cartes professionnelles et réclament nos passeports. Mon sang ne fait qu'un tour et je les injurie copieusement. Mon vocabulaire n'est ni russe, ni kirghize, ce qui vaut mieux pour eux et même pour nous. Ils déguerpissent penauds. Et si mon flair m'avait trompé ?  



A l'écart dans un hangar, des dizaines d'ouvriers s'arcboutent sur les volants de leurs presses à vis qui écrasent les ballots de tissus, puis les saucissonnent sous plastique.




Nous avons rendez-vous pour déjeuner avec notre colonel. Invités encore une fois, c'est à nous de choisir, en montant en voiture, le plat qui nous tente : lagmane ou plov ? Le lagmane est une soupe de nouilles faites sur place et de légumes revenus dans un bouillon épicé, avec de la viande, alors que le plov est du riz cuit à la vapeur avec carottes et viande. Nous choisissons le premier, et nous voilà partis loin aux confins de la ville pour le déguster dans le restaurant spécialisé. Tellement bien spécialisé qu'il n'offre rien d'autre, à part les éternels mantys. Nous allons boire du kvas, boisson de pain fermenté parfumée avec des fruits ou des baies : le nôtre ressemble à du coca-cola sucré. Le colonel mange à toute vitesse. En une course contre la montre inexpliquée, nous n'avons pas le temps de déguster le mets. Nous sommes des journalistes consciencieux, nous notons que le repas de midi s'ingurgite au lance-pierre. Dans les restaurants, nous le réalisons maintenant, les serveurs desservaient notre table à peine la dernière bouchée avalée. Et nous, nous traînions... 




Sur la place Ala-Too, c'est la relève de la garde. Les deux militaires, armés de leurs baïonnettes étripeuses, quittent au pas de l'oie leurs bocaux de verre sous le drapeau. Ils sont remplacés par deux collègues qui vont s'y figer comme des momies pendant des heures. Je me demande comment je me servirais de ces baïonnettes s'il le fallait. Je ne cesse de diagnostiquer des lacunes dans mon éducation...


Derrière les bocaux de verre,
se monte une yourte familiale à sept chambres en alcôves séparées.
Malheureusement, nous ne serons plus là demain pour en voir la réalisation terminée.



Nous assistons à la répétition par des centaines d'enfants d'un spectacle mis en musique sur l’Épopée de Manas. La place a été fermée à la circulation, le soleil est de la partie, tout le monde s'amuse bien. De fait, la synchronisation semble beaucoup plus fantaisiste qu'en Corée du Nord, malgré l'implication tonique des chorégraphes. Attendons le jour J pour l'apprécier.




vendredi 21 septembre 2012

21 : UN LION POUR FILS

J'EN AI DÉJÀ DEUX EN FRANCE !

J'avais promis de vous guider dans le bazar, mais voilà, je m'y perds... Même Yvon s'y perd ! 
De toutes façons, je n'ai pas trop d'illusions, je ne suis pas vraiment sûr que vous y fassiez vos courses demain. 
J'en profite pour préciser que "bazar" est un mot persan, alors que "souk" est un mot arabe. 
Ne pas confondre !


Pour les couturières, les machines de leurs grands-mères.
On n'a pas fait mieux !



J'ai pris plein de photos dans le quartier des bouchers !
Mais je fais un tri sévère pour ne pas vous dégoûter.
Ainsi vous n'avez droit ni à la photo des pieds de porc, ni à celle des globes oculaires.
La manucure pose pourtant gentiment derrière ses pieds de porc. 
Pour ma part, je ne savais pas qu'il fallait leur rogner les ongles, et brosser les sabots.
Quant aux globes oculaires, mets de choix entre tous, qui honore l'invité, 
nous étions prévenus qu'il valait mieux les gober d'un coup pour éviter les nausées...
Mais, à les voir sur leur étal, je crois qu'ils ne passent pas par mon gosier !
A cause de leur taille, ça va de soi.




 

La charcuterie et les charcutières sont victimes d'ostracisme, reléguées à l'écart.
C'est que nous sommes dans un pays musulman, aussi tolérant soit-il.
A Bichkek, la communauté russe orthodoxe est très nombreuse,
et les charcutières sont toutes blondes, comme les blés en Ukraine.
Les stands sont bien pourvus, et les saucissons délicieux.




Nous voyant passer, il nous a invités pour un verre de koumis,
et un pain tout chaud sorti du four du boulanger qui s'active de l'autre côté de la ruelle.
Il a 59 ans, selon le passeport soviétique qu'il a conservé amoureusement. 


Dommage, la photo est floue, j'ai trop zoomé, ne voulant pas l'importuner.







Fraises et framboises se vendent au seau. 
Nous avons acheté la plus petite bassine de fraises 
pour comparer avec celles de Roscoff qui sont les meilleures au monde. 
Je dois avouer que celles-ci les valaient comme le promettait leur aspect impeccable : 
fraîches, fermes et parfumées !



Devant les framboises, les argouses !


Ce soir-là nous étions invités chez le colonel qui nous avait reçus à Tcholpon-Ata. Il voulait nous présenter sa famille, et nous initier à la gastronomie kirghize. Il est venu nous chercher "chez nous" en voiture pour nous emmener dans une banlieue résidentielle éloignée. Nous allons faire connaissance avec sa femme, l'une de ses filles et son petit-fils.


Le lionceau avec son grand-père.
Le miel dans sa coupelle, très réputé, vient d'Och, région d'origine de la famille
située près de la frontière, où un quart des habitants est d'origine ouzbèke.
Quand je demande si nos hôtes sont ouzbeks, ils disent non, puis "un peu",
et avouent que c'est une source de difficultés.


Le voyage se termine, le journal se termine, je deviens paresseux, je recopie le mail qui racontait cette soirée :

"Hier soir la réception avait lieu chez le colonel de police trois étoiles. 
C’est comme ça pour nous : on s’arrache les deux français qui ont traversé la Kirghizie à pied, à travers les montagnes avec une brouette. 
Vous avez compris que le héros, c’est la brouette ! Aussi sommes-nous dans l’obligation morale d’arriver avec tout notre équipement dans ce carrosse.

Madame la colonel a aussi un grade dans la police, comme deux de ses filles et son fils, mais j’ai oublié lequel. Je l’appelle Marina, c’est plus simple, et ça nous met à l’aise.


Cette émouvante photo d'Aslan a été prise par Yvon.
Je le précise car vous auriez cru que je voulais un souvenir du... tapis.

Le colonel et Madame ont deux grandes tapisseries sur le palier. Ce ne sont pas des vues de Gstaad pour une fois, ce sont leurs propres portraits en tapis noué trois fois plus grands que nature. Il faut entrer dans les maisons chics pour voir ça. C’est un peu ma faute si j’ai dû visiter toutes les pièces parce que je m’étais mis à retourner les tapis de l’entrée et du salon, pour prouver que je m’intéressais au cadre de vie d’un colonel.
Vous ne faites pas ça quand vous êtes invités pour la première fois ?
A vrai dire, c’est assez excitant, le fait d’être français vous donne tous les droits : les français retournent les tapis pour compter les points au cm2, eh bien, c’est la preuve d’un savoir vivre à imiter !  Donc, nous n’avons aucun scrupule pour tout ce qui peut satisfaire notre curiosité...

Marina prépare un gulchataï : 
vous voyez les rectangles de pâtes 
qui vont cuire mélangés aux légumes et à la viande de cheval.
Très appétissant et délicieux !

Madame m’a servi du cheval, mais j’ai eu le temps de dire que j’étais végétarien, ouf !
J’avais déjà dit que je ne fumais rien, ne buvais rien, et ne prenais aucun médicament. Pour eux c’était un peu difficile à  comprendre... Quand c’est difficile à comprendre, on suppose qu’il y a des nuances de langage inaccessibles, on passe à autre chose.

Ici, au pays des chevaux, on les mange, c’est très très prisé !
J’ai eu un morceau quand même pour y goûter (nuance de langage), et c’était mille fois meilleur que prévu, donc j’ai un peu regretté, mais pas tant que ça car les autres morceaux étaient un peu gras ou  cartilagineux.
J’ai descendu le pot de miel avec Yvon, et la confiture cassis-abricot aussi : là, c'était chacun son pot. Ici on sert le sucré avant le salé, et nous on mélange à tour de bras.
Je ne mange pas tout le sucré d’un coup avant d’avoir vu en quoi consiste le salé, de peur d’avoir l’estomac trop plein ou de souffrir de mon allergie inexpliquée. Il faut un minimum de précautions pour bien se tenir à table, même quand on est français.
D’autant qu’avant de m’asseoir, mon verre de cognac kirghize était déjà plein et qu’il avait fallu ensuite trinquer à la vodka (c’est bien le cognac qui est kirghize, oui, et le verre est chinois).
Pendant ce temps Yvon en a vidé quatre, au moins : je n’ai pas pu finir de compter, en douce le colonel remplissait mon verre de muscat (qui aurait eu l’idée de compter ?)

On boit tout ça avec du thé. La pastèque fait passer la vodka (qu’ils disent).
Nous buvons la vodka, mais nous savons que les melons du Takla-Makan sont les meilleurs du monde, nous choisissons plutôt les melons (mais sur la vodka, quel est l’effet ? ).
Vous le croirez si vous voulez, mais pour me consoler (de quoi ?), le colonel m’a offert la bouteille de vodka de ses 50 ans ! Yvon en a eu une aussi, Marie-Hélène, ne soit pas jalouse !
Si vous voulez, vous le croirez, nous avons très bien dormi après avoir été ramenés chez nous en voiture.

 

J’ai été photographié avec un bébé qui s’appelle Aslan (le Lion), pour faire croire que j’avais un fils kirghize (c’est eux qui le disent), et me faire chanter (c’est moi qui le dis, ils sont trop gentils).
Un rien, et ça les fait rire à gorge déployée."

Quelle générosité ! Nous en sommes comblés.


jeudi 20 septembre 2012

20 : SATISFACTIONS CITADINES

VALENT-ELLES PLAISIRS NOMADES ? 
  


 

Un plan en main, nous partons visiter la ville. Bichkek est une ville dessinée à l’équerre. Le centre organisé autour de la grand place Ala-Too, est quadrillé de larges avenues parallèles ou perpendiculaires qui servent de fils conducteurs. Nous apprenons vite leurs noms à force de les parcourir : Moskovskaïa, Toktogoul, Kievskaïa et Tchouï suivent les latitudes du sud au nord, et Manas, Togolok Moldo, Erkindik sont collées sur les longitudes d’ouest en est. A l’est, Sovietskaïa a perdu son nom au profit d’Abdrakhmanov, mais la population russe majoritaire ici s’obstine à la nommer comme autrefois. 
Comme vous le voyez, les fils conducteurs sont aussi ceux des tramways que nous n'emprunterons pas.

 Togolok Moldo, dont une rue porte le nom, est poète et "manaschi".
Un manaschi est un conteur capable d'improviser des heures durant sur l’Épopée de Manas.

C’est encore l’été, c’est presque l’automne, la température est idéale, beaucoup moins chaude qu’à notre arrivée. Les rues sont animées, les habitants en tenue légère, les parterres fleuris à foison. Y-a-t’il plus de parcs ou plus de bâtiments ? Comme Douchanbé au Tadjikistan, cette capitale d’Asie Centrale est très aérée, très soignée, arborée et colorée.  


Sur la place Ala-Too, Manas tourne le dos au musée Historique.
A vous aussi qui contemplez l'autre moitié de la place.


Nous commençons par la Poste pour acheter quelques timbres en souvenir. Les employées et les clients se concertent pour nous combler, et nous proposent tous les timbres en cours et tous les timbres périmés qui traînent dans les tiroirs. Tout le monde est parfaitement satisfait de nos acquisitions.




L’opéra est un temple grec majestueux d’où s’échappent des vocalises de cantatrice. Pour le fun d’une soirée mondaine en Asie Centrale, nous aurions bien aimé assister à une représentation, mais dommage, rien n'est programmé avant le concert d'un guitariste la semaine prochaine. Nous nous serions peut-être ennuyés, nous sommes plutôt satisfaits d'y échapper.




Les grooms aimables ne nous interdisent pas l’accès du hall de l’hôtel Hyatt Regency où nous faisons figure de péquenots dans un luxe feutré au goût sûr, digne de ses cinq étoiles. Le décor vaut un musée moderne dans lequel les clients chics et distingués ne sont pas du tout pittoresques. C’est nous qui le sommes, mais par décence et bonne éducation ils ne nous le font à aucun moment remarquer. A la sortie les grooms sont à nouveau très aimables. Sommes-nous satisfaits d'être ainsi considérés ?

Dans le grand parc Dubovy, ombragé de chênes centenaires, les sculptures pullulent. Tout Bichkek est peuplé de statues, mais ce parc en regorge. Bien que les thèmes soient multiples, le guide conseille de rendre visite à deux stars de l’Histoire soviétique en confrontation apaisée, mais j’ai oublié lesquels car nous ne les avons pas rencontrés. Pour vous en faire une idée, imaginez Engels et Gorki, ou bien Marx et Pasternak. Non pas ce dernier, nous aurions été trop satisfaits de sa revanche sur l'Histoire.



Puis c’est le Musée Historique qui ferme au nord la place Ala-Too. Derrière ses harmonieux parterres fleuris, tout de marbre blanc, il sert d’écrin lumineux à la statue de Manas qui le domine de haut. Les collections sont bien présentées et attractives, depuis les pétroglyphes mieux perceptibles qu’à Tcholpon-Ata jusqu’aux fresques soviétiques des plafonds, standardisées mais colorées et toujours stimulantes (il faut dire que c’était leur but).
Un jeu d’échec somptueux met en scène les armées impériales opposées, conduites par Napoléon 1er et Mikhaïl Koutouzov. Personne ne sait si l’on joue Austerlitz ou la Bérézina, et c’est assez satisfaisant bien que nous n’ayons aucune susceptibilité à ce sujet.





La Maison Blanche est à la fois palais présidentiel, siège du gouvernement, et du Parlement. Le calme y est absolu, c'est sans doute que tout le monde travaille. Pour les citoyens, ce doit être un gage de satisfaction... 



Le très grand magasin Tsoum ( ЦУМ ), "magasin central universel", reliquat russe, est une caverne d’Ali Baba aussi variée que le bazar. Il paraît en partie privatisé. De fait, nous y marchandons les écharpes de soie, les sacs, les chaussons que nous rapporterons en cadeaux. La commerçante qui n’a pas de mal à convaincre Yvon d’acheter une tenue de nomade matelassée en prévision de l’hiver, va me teinter une écharpe à la demande dans l’orangé exact que je choisis. Délestés de nos économies, sans plus de crainte de les égarer, nous sommes satisfaits de ne pas alourdir pour autant notre barda (surtout moi).

A la sortie du magasin, voilà le premier policier qui s’intéresse à nous ! Ce contrôle d’identité nous semble de pure forme : la photocopie des passeports suffit, nous prétendons qu’ils sont restés à « l’hôtel ». Ce qui est faux, mais je ne veux pas renouveler mes expériences avec la police tadjike, qui me menaçait de confiscation. Nous précisons que  notre agence est « La Maison du Voyageur ». Je suppose que le policier ne comprend pas ces mots, mais il nous sourit et nous abandonne satisfaits sur le trottoir.

Une autre statue de Manas est particulièrement appréciée des pigeons, satisfaits de jouer les aigles sur son bras tendu. Je crois que le bâtiment qu'il défend est la salle de concert de l'orchestre philharmonique. Je n'en mets pas ma main au feu... 
PS : J'ai vérifié, c'est bien elle.



Nous avons déjeuné, à la kirghize, sur les estrades extérieures de la tchaïkhâné Djalalabad. Les chachliks, brochettes de viande ou de volaille, sont la spécialité réputée à juste titre de l'établissement. La crème fraîche épaisse et sucrée, servie dans une petite assiette, me rappelle mon enfance avec délice. Je ne suis pas seulement satisfait, j'adore !

 Dans la tchaïkhâné Djalalabad, service "halal" : pas de bière !




Nous dînons, à l’occidentale, chez « Kent » à l’angle de la place Ala-Too. L’agneau, maigre et caramélisé, est excellent ! Je choisis du chocolat en dessert, et une tablette noire, entière et nue, arrive prédécoupée dans une coupelle… Le chocolat sans artifices est toujours très satisfaisant pour les papilles.



Devant la "maison de thé" Djalalabad, 
les samsy, petits chaussons de viande cuisent au four, plaqués sur les parois.


Je vous invite à retourner lire le chapitre du 9 septembre : "La route de la soie". J'ai complété le compte-rendu du livre de Lisa Vitturi, et reçu une portrait plus évocateur pris là-bas.