mercredi 22 août 2012

22 : UNE SEMAINE CE SOIR

DÉJÀ ! 


Après cette pause, reprenons notre chemin.



Nous suivons la rivière, et apercevons sur l’autre rive une femme à sa toilette qui se lave les dents. Et plus loin, un cavalier, qui tient sa canne à pêche, quitte sa yourte derrière laquelle sont suspendus à un fil de petits poissons. Le séchoir est une simple armature de branches.



Le bleu féérique de la rivière inspire confiance aux consommateurs,
mais n’engraisse pas beaucoup les hôtes de ces eaux…





Nos premiers chameaux de Bactriane :
à eux seuls, le symbole des routes de la soie ! 

Suivre le courant d’amont en aval aurait dû être facile, mais nous nous égarons dans des marais plus ou moins humides, où l’herbe pousse en touffes compactes qui sont autant d’obstacles pour le charriot.



Le vent se lève violemment, chaque jour ou presque, vers 16 heures. Ces bourrasques, accompagnées de pluie sous un ciel bien noir cet après-midi, se calment dans la soirée. Nous allons camper à distance de la rivière pour gagner un peu de paix : à proximité nous savons que le tintamarre nous assourdit toute la nuit, et camoufle les autres bruits extérieurs. 



Il y a là quantité de bois sec, et nous préparons un grand foyer bien soigné avec un support stable et horizontal pour la casserole. Même si nous nous brûlons les mains dans les flammes, elle ne renversera pas son eau sur les braises. 
Las ! Ce sont les chaussettes, humides du marais, qui mises à sécher, vont se calciner en catimini… 

Aujourd'hui le journal de l'un comme de l'autre est succinct. Pour mieux nous préparer aux rencontres de demain ?   


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